mercredi 15 août 2012

Les 7 marches de la conscience


PREMIERE MARCHE
Le moi est au centre et envahit tout, il est
omniprésent. Narcissisme, égocentrisme,
nombrilisme, égoïsme. L’hermite. Le solitaire.
Le marcheur. Le sannyasin. La lumière peut
surgir (illumination) ou bien être étouffée par
les jeux de l’égo lorsque les marches de la
conscience ne sont pas franchies une à une.
La réalité est ce que me fournit le miroir ou
l’appareil photo.
Narcissisme.
!


Il y a moi, moi, moi et moi. L’autre n’existe pas. Le terrain
est propice au despotisme et sur le plan politique au culte de
la personnalité (Stalinisme Hitlérisme..).
!

L’individu n'a pas conscience des conséquences de ses actes.
Ses convictions ne supportent pas la contradiction. Seuls, ses
projets personnels l’intéressent « et moi et moi… ».
Ce « moi » peut aller jusqu’au meurtre, puisque l’ego ne
voit pas l’autre en tant que valeur.
En version négative, l’égo se nourrit des problèmes vécus ou
crées par lui même. Il en tire de l’importance. Aussi la
personne a-t-elle du mal a lâcher sa problématique. Ceci est
particulièrement observable en matière de maladie ou de
conflits relationnels.
Les gens adorent se rassembler autour du récit de leurs
malheurs.
« Pleureuses de tous les pays, unissez-vous ! »
DEUXIEME MARCHE


Syndrome du duel, du « premier en classe »,
du premier en tout. Perception de l’autre,
des autres, comme moyens de parvenir à ses
fins ou en tant qu’obstacles. Les
responsables (du mauvais) sont les autres.
La réalité est réduite à ma seule perception
(« moi »).
!
Le problème, c’est l’autre, les autres ! L’individu veut
changer les autres, puisque tout le malheur vient d’eux
« L’enfer, c’est les autres » écrivait Jean Paul Sartre. Il y a
les bons et les mauvais, les gens comme il faut et les gens
comme il ne faut pas. « La racaille ». « C’est pas moi, c’est
l’autre » proteste l’enfant accusé d’une bêtise. L’individu
refait le monde avec de belles idées. C’est le règne des
grands « yaka ! »
La campagne des « anti tout ». Les « anti » sont en
opposition farouche sans qu’il y ait conscience des raisons
des phénomènes qu’ils dénoncent. Les « z’antis » : anti
avortement, anti contraception, anti violence, anti jeune, anti
vieux, anti émigrés, anti femmes (machisme), anti hommes
(féminisme). En « sport » on joue pour gagner. Les mauvais
perdants : échauffourées, débordements.
L’autre est responsable !
De toute façon, c’est de ta faute !....c’est la
« communication clackson » que dénonce Jacques Salomé
tu ! tu ! tu ! un tu qui tue l’autre « tu as encore laissé
trainer tes affaires….. tu as encore loupé le tournant… tu ne
fais que des bêtises…..tu vois comme tu es ……! tu as vu ce
qu’a fait ta fille ? » L’autre est tellement mauvais qu’il
envahit tout le champ de conscience du « bon ». « Le monde
est mauvais ».
!
Je suis tombé par terre,
c'est la faute à Voltaire
Le nez dans le ruisseau,
c'est la faute à Rousseau
Je ne suis pas notaire,
c'est la faute à Voltaire
Je suis petit oiseau, c'est
la faute à Rousseau.
Refrain
Il est tombé par terre,
c'est la faute à Voltaire
Le nez dans le ruisseau,
c'est la faute à Rousseau
Si tu n'es pas notaire,
c'est la faute à Voltaire
Tu es petit oiseau, c'est la
faute à Rousseau.
TROISIEME MARCHE
Moi et les autres en équipe. Les responsabilités
sont partagées. Conscience collective, forme
sous jacente du sens de la réalité. Parait réel
ce qui est perçu de la même manière par un
nombre important de personnes.
Je commence à prendre conscience que l’autre existe dans la
mesure où il pense comme moi, ça me rassure !!
! D!
A l’intérieur du groupe, je suis à l’abri de toutes les remises en
question. Je sème la « bonne parole », suis politiquement
correct(e), me sens à l’aise dans la pensée unique.

C’est mon groupe qui sait, j’ y crois dur comme fer, le
fanatisme pointe son nez : les intégrismes, les sectes y
compris les sectes qui ont réussi (les officielles), les partis
politiques, les directeurs de conscience. Et tout ce qui
s’oppose à mon groupe est fondamentalement dans l’erreur.
La communauté scientifique n’échappe pas à la règle avec ses
chercheurs maudits.
Les équipes adverses des « ONS » et des « ILS ».
LES « ONS » : « On va jouer, On va au cinéma, On se repose,
qu’est ce qu’On fait ? « On ne nous dit pas tout ».
LES « ILS » : « Ils nous mènent en bateau, Ils se moquent de
nous, Ils nous prennent pour des …. »

« Responsable, mais non coupable » d’une certaine ministre
(scandale du sang contaminé).
Pourtant André Cayatte avait interpellé notre conscience avec
son film « Nous sommes tous des assassins ! »
!
«
QUATRIEME MARCHE

Ma responsabilité est engagée, car je suis en
interaction avec le Tout (systémie). La réalité
du Tout est supérieure à la somme des parties
(Gestalt théorie). Je perçois dans ce Tout
quelque chose qui commence à me dépasser.
Et si j'avais une responsabilité dans les conflits qui
m’entourent... ? Oui, je m’accorde une responsabilité
partielle, mais l’autre aussi est responsable partiellement.
Je peux écouter et le dialogue devient possible, au sein d’une
chaine d’union, chaine du vivant, chaine d’entraide et de
partage puis la création d’éco village avec la conscience
d’un équilibre.
Vous avez dit « éco village » ou « égo village » ?
Quand les hommes vivront d'amour
Il n'y aura plus de misère
Et commenceront les beaux jours
Mais nous, nous serons morts mon frère
Quand les hommes vivront d'amour
Ce sera la paix sur la Terre
Les soldats seront troubadours
Mais nous, nous serons morts mon frère
Dans la grande chaîne de la vie
Où il fallait que nous passions
Où il fallait que nous soyons
Nous aurons eu la mauvaise partie
CINQUIEME MARCHE

!
Ma responsabilité est entière. Je crée les
situations par mon regard. «L’OBSERVATION
MODIFIE L’OBSERVE ». La réalité est assujettie à
mon regard ! Je participe à l’observation ; je
ne suis plus un simple appareil photo.
Et si j’étais le seul responsable ?
Les jumeaux d’un père alcoolique : le premier dit « je suis
devenu alcoolique, à cause de mon père », le second, « je
suis devenu un grand médecin grâce à mon père » (concept
de résilience de Boris Cyrulnic).

Jean qui pleure et Jean qui rit C'est
le beau temps et la pluie L'un toujours
vous réjouit Rien qu'à voir l'autre on
s'ennuie. Oh ! la la ! hi ! hi ! hi ! Qu'il
est laid, Jean qui pleure. Oh ! oh ! oh !
hi ! hi ! hi ! Qu'il est beau, Jean qui rit.
Jean qui rit, soit indulgent. Avant
d'éclater de rire demande à ce pauvre
Jean pourquoi toujours il soupire. Oh !
la la ! hi ! hi ! hi ! Ne nous hâtons pas
de rire. Oh ! oh ! oh ! hi ! hi ! hi ! des
misères d'ici-bas !
Quand Jean qui pleure apparaît, Jean
qui rit, rit à se tordre de son oeil rouge
et distrait, de ses cheveux en désordre
Oh ! la la ! hi ! hi ! hi ! Qu'il est laid,
Jean qui pleure Oh ! oh ! oh ! hi ! hi !
hi ! Qu'il est beau, Jean qui rit.
Rire comme Jean qui rit. Pleurer
comme Jean qui pleure, ce n'est point
montrer d'esprit. A chaque chose à son
heure Oh ! la la ! hi ! hi ! hi ! Rions du
bonheur des autres Oh ! oh ! oh ! hi !

C'est moi qui apporte la solution dans la situation difficile. Le
meilleur et tout ce qui m'arrive de mauvais, vient de moi : le
problème, le conflit, la maladie. Ne m’a-t-on pas assez répété
« c’est de ta faute » !
Dans la dramaturgie de la maladie, le malade, l’est toujours
pour quelqu’un. L’entourage est le public.

Je suis dans mon film, je tiens mon
rôle.
« Arrête de faire ton cinéma ! Tu
me fais encore une scène ! Scène
de ménage, scène de la vie. Ah
théâtre quand tu nous tiens !
Théâtre de scène, théâtre de la vie.
Sur scène, un personnage que le public
ne voit pas : le souffleur. Il indique la
parole oubliée, le chemin perdu de la
mémoire. Qui est il dans la vie ?
L’inconscient ? L’ange gardien ? Le
démon ? Mais voilà que le souffleur
devient fou. Il quitte le texte. Troublé
l’acteur a un trou de mémoire. Le
souffleur sort de son trou et gesticule.
Les comédiens sont désorientés. Le public
siffle. Le rideau tombe. L’acteur descend
de scène. La salle se vide. L’acteur
redevient l’Homme qui entre dans un autre théâtre, le théâtre
de sa vie aux prises avec les impulsions de ses trois cerveaux
(reptilien, limbique et néocortex).
L’arbre qui tombe dans la forêt où il n’y a
personne, fait il du bruit ? » La réponse est
non ! Le bruit est une sensation qui ramène
à l’observateur. Sans observateur point de
bruit et peut être point d’univers….
SIXIEME MARCHE!

« L’univers miroir ». Le défaut que je vois en
l’autre est en moi (cf. Ho’ Oponopono,
médecin d’Hawaï qui soignait les détenus en
travaillant sur ses propres défauts et en les
aimant). Je ne cherche plus à changer les
autres. En me modifiant, je modifie les autres.
Je les aime comme mon propre reflet.
« L’OBSERVATEUR MAGNIFIE L’OBSERVE ». La réalité
est ce que je construis par l’Amour que je
porte aux autres et par la purification de mon
regard.
Eric 40 ans, 20 ans de galères dures derrière lui. En entretien
thérapeutique, la conversation porte volontairement sur lui et
non sur ses problèmes. Les deux heures et demi de contact
ont transformé ce garçon. A la question « que lui avez vous
fait » ? la réponse fût « rien », j’ai parlé à l’être et rien dit au
malade.
« Mais, me direz-vous, si on en
parle pour ne rien dire,
de quoi allons-nous parler ?
Eh bien, de rien! De rien !
Car rien ... ce n’est pas rien.
La preuve c´est qu´on peut le
soustraire.
Exemple : rien moins rien = moins
que rien!
Si l’on peut trouver moins que rien,
c’est que rien, vaut déjà quelque
chose !
!
! On peut acheter quelque chose avec rien !
En le multipliant
Un fois rien ... c´est rien
Deux fois rien ... ce n´est pas beaucoup !
Mais trois fois rien ! ... Pour trois fois rien,
on peut déjà acheter quelque chose ... et pour pas cher !
Maintenant, si vous multipliez trois fois rien
par trois fois rien :
Rien multiplié par rien = rien.
Trois multiplié par trois = neuf.
Cela fait rien de neuf !
Oui ... Ce n´est pas la peine d’en parler ! »
Masuru Emoto s’est livré à une
expérience avec deux bocaux de
riz. Sur le premier, il a marqué
« je t’aime », sur l’autre, « idiot ».
Il adressait tous les jours des mots
gentils au premier bocal et insultait
le second. Au bout de 15 jours le
premier bocal embaumait alors que
le second dégageait une mauvaise
odeur.
La méditation transcendantale a
démontré que l’action positive d’un
petit nombre avait une répercutions
directe sur un grand nombre.
Deux mots clé : Pardonne moi. Je
t'aime.
`SEPTIEME MARCHE!

!
L’univers est le produit de ma conscience. Il
est entièrement contenu en elle. Je crée
l’univers par ma conscience et prends soin des
autres et de l’univers entier comme d’une
parcelle de moi. L’OBSERVATEUR CREE L’OBSERVE.
Je crée et me crée. Je crée la réalité en
! harmonie avec l’univers et en cela je rejoins le
Créateur à l’image duquel j’ai moi même été
créé.

Le monde est dans ma conscience. Je
le crée par elle. Ce qui souffre dans le
monde, souffre en moi. Ce qui est
massacré dans le monde me blesse.
Ce qui est exclu, m’exclut. Ce qui est
condamné, me condamne. Ce qui est
aimé, me réjouit comme un père et
une mère universelle.
« On ne peut cueillir une fleur sans déranger une étoile »
Précepte bouddhiste.
!
« Dieu a besoin des hommes », car
l’homme crée l’univers par son regard.
L’homme et Dieu sont dans une
réciproque création. Leurs destins sont
liés. Privés l’un de l’autre, ils vont à
leur perte.
Pactisant avec l’éternité et prenant
conscience de sa capacité divine,
l’homme est arrivé à un stade
d’évolution où le passage par la mort
est devenu inutile. Aujourd’hui, il peut
matérialiser son corps par son âme et
son esprit.
Lorsque les grands prêtres édictèrent les dix commandements,
ils créèrent le mal dans l’esprit des hommes, car « l’interdit »
génère le « permis » et conscientise l’acte prohibé. Seule
l’innocence (« i » naissant / « i » étant la première lettre pour
désigner Dieu) est divine .
Le Zen dit que si vous lâchez le
savoir – et dans le savoir tout
est inclus, votre nom, votre
identité, tout, parce que cela
vous a été donné par les autres
– si vous lâchez tout ce qui
vous a été donné par les autres,
vous aurez une qualité d’être
totalement différente –
l’innocence. Ce sera la
crucifixion de la persona, de la
personnalité et il y aura une
résurrection de votre innocence.
Vous deviendrez de nouveau un
enfant, re-né.
Renaitre dans le regard de l’autre.
!
"Ils ne savaient pas que c'était impossible, alors, ils
l'ont fait " (Mark Twain).

`
QUELLES ONT ETE NOS MOTIVATIONS A CONCEVOIR
LE TEXTE CI DESSUS ?

MICHANNE : voilà bien longtemps que je lisais des textes sur la
conscience, surtout sur l'éveil de conscience et je me suis
demandé, qu'est-ce que l'éveil de conscience ? J'ai voulu donc
savoir où j'en étais exactement avec cette réalité. Et de marche
en marche, de montée en descente, comment y voir clair en
toute sincérité ? L'échelle, un grand symbole, combien de
marche reste-t-il à franchir ? J'ai donc écrit ce que j'avais dans
le coeur, dans ma mémoire et bien entendu dans ma
conscience.

SERGE : j’ai été interpelé par de ce qui se passe actuellement en
Russie. Par l'intermédiaire de la conscience, de l'âme et de
l’esprit, les Russes arrivent à « piloter » les cellules, faire
repousser des organes et des dents, bref opèrent de petits et
!
! "?!
grands miracles. En équipe avec Michanne nous avons donc
entrepris un travail visant à structurer les différentes marches
de la conscience et les illustrer de la manière la plus ludique et
poétique possible. Cela n'a pas été facile, mais ce fut un
véritable plaisir, une joie et bien entendue une prise de
conscience sur l'immensité du travail qui reste à accomplir. Tout
cela est possible dans l'instant présent à condition de lâcher
tout le bagage culturel et toutes les habitudes accumulées
pendant toutes ces années.
Nous espérons que notre travail trouvera un écho en vous et
qu’il vous accompagnera sur votre chemin avec ce un peu de
nous même que nous y avons mis. Peut être aurez vous envie
de nous répondre et peut-être nous retrouver dans le cadre de
nos ateliers.
Il y manque qq parties du texte qui n'empêchent en rien sa compréhension. Je vous invite à lire la version complète ici;
http://sante-info-russie.com/telechargement_avec-31.htm

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