jeudi 30 août 2012

Quand le scientisme médical redécouvre l’eau chaude

Les auteurs d’une étude parue dans la revue Science Translational Medicine datée du 8 février dernier, déclarent avoir découvert que le jeûne seul permet de traiter efficacement une majorité de cancers chez des animaux de laboratoire, y compris les tumeurs cancéreuses provenant de cellules humaines. Selon eux, sur 8 types de cancer observés chez des souris de laboratoire, 5 ont réagi aussi bien au jeûne qu’à la chimiothérapie.
Ces travaux menés à grands frais par des cerveaux émergents aboutissent, en torturant quelques centaines de souris, à une évidence que connaissent instinctivement la plupart des animaux de la planète depuis la nuit des temps. Tout le monde sait que lorsqu’un animal est malade, il s’arrête de manger, il jeûne. Quelle en est la logique ? Elle est très simple, et tout naturopathe digne de ce nom la connait:
Tout organisme doit assumer pour survivre trois fonctions vitales qui sont :
- l’ASSIMILATION (digestion)
- l’ELIMINATION (nettoyage)
- la RESTAURATION (désordres en cours – maladie).

Or il faut savoir que l’énergie nécessaire aux deux premières opérations est considérable, et n’est même pas suffisante pour assumer les deux en même temps. C’est en fait une distribution binaire qui bascule de l’une à l’autre sachant qu’il y a toujours priorité à l’assimilation (digestion) afin de ne pas laisser des aliments se dégrader à l’intérieur. Donc à chaque fois que l’on introduit quelque chose dans l’estomac, les opérations d’élimination s’arrêtent jusqu’à la digestion terminée. L’on comprend bien ici les dégâts du grignotage ou des digestions paresseuses.
Tout cela nous amène à la restauration, qui lorsqu’elle nécessite de gros moyens ne peut s’effectuer correctement qu’une fois les deux premières fonctions au repos – c’est au départ le privilège de la nuit, mais elle ne suffit plus pour les problèmes lourds.
Sans aller sur des jeûnes longs, des jeûnes de 3 jours sont toujours bénéfiques pour la santé et activent toutes les guérisons. Ceci a toujours été enseigné dans toutes les civilisations – sauf la notre où la dictature pharmaceutique cultive l’ignorance crasse et la rupture avec le savoir traditionnel afin d’assurer son chiffre d’affaire.
Reste le dernier point concernant la pseudo découverte, le fleuron de la stupidité « scientifique », qui est l’idée d’associer le jeûne à la chimio. Tout le monde sait que les remèdes sont beaucoup plus actifs pris à jeun – mais les poisons aussi ! Pour les fumeurs invétérés, la première cigarette au lever (la meilleure) est celle qui fait le plus de dégâts. Or le principe même de la chimio est d’être un terrible poison qui a pour mission de tuer les cellules à reproduction rapide, mais qui détruit par la même occasion le sang, sa durée de vie étant normalement de dix jours. Il est clair que les effets secondaires qui sont déjà catastrophiques en s’alimentant ont toutes chances de tourner à l’euthanasie pure et simple à très court terme……Mais après tout, c’est peut-être le but recherché !
Michel Dogna
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