dimanche 9 septembre 2012

Adressé aux adultes d'aujourd'hui


Vous ne pouvez plus adultes de ce monde
trop souvent en oubli d'amour
raconter l'innocence à vos enfants.
Vous vous devez de les aimer et de les respecter,
même si cela est difficile à certains.

En particulier à ceux qui leur ont vendu des fusils,
et qui ont semé des mines et des bombes
sous leurs jeux.

A ceux qui ont défolié les forêts de l'avenir,
vidé les océans de leurs poissons
et dépossédé les mers de leurs faunes
A ceux qui ont nourri des vaches, qui n'avaient jamais
connu la folie, avec des ossements de moutons
et des déchets de volailles.
A ceux qui ont osé vendre du sang contaminé,
stérilisé des éprouvettes et préparé pour demain
la germination de clones
A ceux qui ont crée tant de SOII (Supers Organismes
Internationaux Impuissants),
pour se donner des alibis, pour se protéger
de l'atroce brûlure d'une réalité économique
qui valorise l'injustice, privatise l'ADN,
dévitalise à jamais les océans de leur ferment de vie.
A ceux qui souvent se réfugient dans le virtuel
pour ne pas entendre le cri des amours meurtris,
pour oublier l'impatience de la faim
ou les silences de la détresse.
A ceux qui vivent dans la fausse quiétude
d'un pseudo bien être consumériste, acheté à crédit.
A ceux qui passent autant de temps devant la télévision
pour éviter les regards de leurs proches
et rester sourds aux partages possibles.
A ceux qui n'apprennent plus à leurs enfants que les mots
et les paroles servent à mettre en commun
et non à se dévaloriser, à s'agresser
ou à s'affronter pathétiquement
dans la recherche désespérée
d'un sens à une existence possible.
A ceux qui savent que leurs propres manques
et leurs carences ont fait des trous béants dans la sève
de la vie, dans la vivance même de l'espoir.
A ceux aussi qui peuvent se réveiller,
se mobiliser et s'engager autrement.
Comme la rose en épineux
se change pour préserver l'eau si rare
de la tendresse des pluies passées,
nous pouvons toujours tenter de retrouver, d'agrandir
et de transmettre cette part d' amour et d'énergie divine
reçue à notre conception.
Tout cela dans l'accueil d'un regard,
dans l'intense d'une attention,
dans la ferveur d'un échange, nous pouvons encore
faire naître les fleurs d'une mise en commun
pour permettre à chacun de rencontrer
le meilleur de lui et de pouvoir grandir
avec suffisamment d'enthousiasme dans la vie
pour ne plus la maltraiter et commencer à l'honorer.source

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