mercredi 12 septembre 2012

Muter ou disparaître


En philo classe terminale, j’ai appris deux définitions de l’intelligence : 1 - c’est la faculté (plus ou moins grande) de faire le rapport entre les choses ;
2 - c’est la faculté d’adaptation. Eh bien, lorsque j’observe le comportement standard de l’Homo Erectus moyen, version début 21ième siècle, concernant les problèmes basiques de sa propre survie, capable d’aller jusqu’à la mort sans avoir rien voulu comprendre, ni rien remis en cause, je me pose quelques questions sur les limitations de cette dite faculté. A son corps défendant, tout est fait pour l’enferrer dans des dogmes fatalistes.


Pour pouvoir faire le rapport entre les choses (règle n° 1) il faut être attentif et vigilant - c’est la condition de survie de tous les instants de tout animal sauvage, qu’il soit prédateur ou « prédaté ». Ceci signifie que tout ce que l’on vous raconte doit être passé au crible de votre jugement (cerveau gauche) et de votre ressenti subjectif (cerveau droit - celui qu’on vous a bousillé à l’école afin de mieux vous manipuler). Or, c’est le fonctionnement simultané de ces deux cerveaux qui permet de prendre des décisions rapides et opportunes devant des situations d’urgence, ce qui nous amène à la faculté d’adaptation (règle n°2). C’est parce que beaucoup se sont laissé amputer le cerveau droit par une éducation conformiste, qu’ils ne peuvent appréhender globalement et instantanément les situations. Et ce sont justement ceux-là qui, se perdant dans les détails analytiques, sont incapables de remettre en question les éléments de leur vie.

Tout ce que nous croyons, faisons, mangeons doit être impérativement désappris et repensé par instinct de survie face à la nouvelle situation générale. Ceux qui résistent à changer leurs habitudes - surtout alimentaires - et leurs concepts liés à des traditions de barbarie ordinaire, qui ne se libèrent pas de leurs mortels assistanats de santé, manquent à un grand devoir civique planétaire, et s’élimineront d’eux-mêmes face au gigantesque basculement qui est en cours.

Tous végétariens : la plus urgente des mutations.
On n a beau expliquer qu’avec 6,7 milliards d’humains sur la planète nous ne pouvons plus nous offrir le luxe de manger des animaux, que chaque année plus de 50 millions d’enfants et d’adultes meurent de maladies de malnutrition dans les pays pauvres, simplement parce que leurs terres leur ont été confisquées pour cultiver des céréales (OGM) devant nourrir les vaches à l’usage des carnivores occidentaux, qu’à cause des carnivores 25 hectares de forêt tombent chaque minute, que la consommation de viande utilise 60% des réserves d’eau mondiales, que nous sommes en train de vider les mers de leurs poissons avec les bateaux-usines, etc. On a beau expliquer que les légumineuses sont bien plus riches en protéines que n’importe quelle viande, qu’il y a en Europe 25 millions de végétariens qui se portent mieux que les autres, et qui ont 10 fois moins de cancers. On a beau dénoncer les conditions atroces de l’élevage en batterie, la pollution chimique de la viande, etc., rien n’y fait ! TRADITIONS ET GOURMANDISE restent immuables.

Qu’est-ce que cette civilisation qui se dit moderne qui continue de sanctifier les fêtes religieuses par des orgies de sang de millions de bêtes abattues ? Ceux qui osent encore démontrer que consommer des animaux est indispensable à la santé, essayent seulement de dédouaner une méprisable GOURMANDISE qui refuse d’assumer en face la souffrance et tous les malheurs planétaires qu’elle engendre.

Il suffirait de renoncer à la viande pour éradiquer sans délai la faim dans le monde tout en préservant l’environnement et notre santé. La vraie surpopulation, c’est celle du bétail avec ses 1 milliard 400 millions de vaches. La production de viande a été multipliée par 5 depuis les années 1950 pour assurer la tradition nécrophage qui est passée de 30 kilos par personne par an en 1920 à plus de 100 kilos aujourd’hui. Au Brésil, près de 40% de la forêt amazonienne ont déjà été sacrifiés rien que pour les vaches, c’est-à-dire pour satisfaire la GOURMANDISE de minorités des pays « riches » c’est-à-dire NOUS !

La partie se joue maintenant
J’ai beaucoup aimé le film : « Le jour où la terre s’arrêta », dans lequel une civilisation très avancée envahit notre planète pour la sauver avant qu’il ne soit trop tard. Depuis des années, ils avaient placé des observateurs dans des corps humains (walk in) pour faire le point sur l’évolution de l’humanité.
Leur conclusion était sans appel :
1 - L’humain est un être profondément guerrier et destructeur, le plus dangereux parasite de la planète qui ira sans état d’âme jusqu’à sa destruction totale.
2 - Il n’y a aucune chance d’évolution de cette humanité en dépit des multiples tentatives, et en raison des verrouillages psychologiques entretenus par les religions, les traditions, les corruptions politiques.
3 - La seule solution raisonnable est la destruction totale de l’humanité, d’autant plus qu’ils considéraient que la mort n’est qu’un simple transfert de conscience sur un autre plan.
Alors que le « nettoyage » commence avec des invincibles robots géants, un haut responsable E .T. rencontre un équivalent d’Einstein qui lui dit : « Ce n’est qu’au bord du précipice que l’humain se décide à changer -s’il vous plait, laissez nous une chance ! »(Je ne dévoile pas la suite....)

Je trouve que ce film résume bien la situation mondiale actuelle qui concerne de près chacun de nous. Jusqu’où faudra t-il aller dans la descente aux enfers pour que les gens aient un sursaut de lucidité et de volonté pour remettre en question leurs habitudes dévastatrices et suicidaires, en dépit des séductions permanente de la facilité ? Je vais reprendre le fameux slogan d’Obama « YES WE CAN » en faisant appel à une analogie concernant le monde microbien.
Il existe trois grandes familles de micro-organismes dans les terres arables :
1. les micro-organismes à fermentations qui sont générateurs de vie (créateurs)
2. les micro-organismes à putréfaction qui sont générateurs de mort (destructeurs)
3. les micro-organismes opportunistes (moutons) qui représentent 80% de cette population, et qui se rangent du côté des plus forts.

Ceci ne vous fait-il pas penser à la société humaine ? Réfléchissez, quand l’une des deux premières familles de M.O. passe la barre des 10% (20% : 2), les 80% de la famille n° 3 se rallient immédiatement à elle. Eh bien oui, il y a 80% de gens indécrottables sur la planète et c’est consternant, mais c’est parce que la famille lumineuse est encore au dessous de la barre des 10%. Alors courage, il n’y a plus que quelques points à gagner pour que tout change. Rappelez-vous que ce sont toujours des minorités qui ont fait l’histoire !

-  contact Michel Dogna : http://infomicheldogna.net
-  micheldogna@orange.fr et 06 17 32 37 08

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