jeudi 13 septembre 2012

Oser aimer


Oserons-nous garder nos cœurs ouvert ?

Par Zen Gardner



C'est drôle comment les choses évoluent dans une recherche de vérité. Nous sommes des êtres émotifs. C'est pourquoi la matrice se débrouille pour tout rendre froid et scientifique.
Quand je regarde certains films ou spectacles musicaux ou vois un passage humain touchant, j'exprime mon émotion. Je ne peux m'en empêcher. Les gens sont émotifs, je suis émotif et je ressens leurs émotions.
Si nous arrêtons de ressentir nous sommes séparés. L'empathie est ce qui nous sépare de l'état d'esprit reptilien qui détruit l'humanité et notre foyer terrestre. Nous ne devons jamais être comme eux, consciemment ou inconsciemment.

Pourquoi des sentiments ?

Comme vous, je ne suis qu'observateur et empathique. Cela est souvent blessant mais cela semble bien en même temps. C'est la matière de la vie et nous avons besoin de nous sentir en vie et de ne pas en avoir honte.

Nous avons juste besoin de nous relier. C'est fondamental. Je n'écoute pas beaucoup de musique car elle me touche très fort. Surtout les airs inconnus, je ne m'y abandonne pas. La même chose avec les films, je n'aime pas me sentir bouleversé ou que cela se passe sans ma permission ou sans connaître le but. Mais comme vous, je le fais de temps en temps. Et parfois c'est une grande expérience ou du moins une belle leçon.

Une voie plus importante est le drame de la vie elle-même et ce qui se joue dans le monde autour de nous. Comment réagissons-nous, ou devrais-je dire comment manions-nous nos réactions ? Sommes-nous d'accord pour fermer la porte à l'empathie envers ceux qui souffrent ou sont dans le besoin ? Restons-nous là à ne rien faire en supprimant une indignation naturelle qui essaie de faire surface quand nous voyons de la cruauté et de l'injustice tout autour de nous ?

Ce genre de sentiments est-il une invite de notre conscience qui a besoin d'être écoutée et de s'exprimer au lieu d'être supprimée ?

Je pense que nous connaissons tous la réponse à ça.

Ne pas baisser les bras malgré les perspectives
Il y a bon nombre de choix que chacun d'entre nous faisons tous les jours, comme nos menus et autres dépendances et leurs conséquences à long terme. Le plus grand défi, ce sont nos pensées, émotions et les actes qui en résultent. Et dans le monde où nous vivons aujourd'hui, plein de nouvelles répugnantes nous parviennent tout le temps et elles font des ravages. Elles peuvent nous rendre dépressifs et découragés si nous n'y sommes pas attentifs.

La bonne nouvelle est que nous sommes capables de contrôle et de reprendre les rênes à chaque fois que nous le jugeons bon. Nous avons juste à élever notre niveau de conscience et répondre en conséquence.

Je sais, facile à dire. Mais c'est vrai.

Quand je regarde les horribles effets de l'uranium appauvri sur les enfants d'Irak et de Palestine (et je m'oblige à regarder...besoin de le voir pour ce que c'est) et le déversement de phosphore blanc sur d'innocents palestiniens, ou les malformations par les produits chimiques militaires de Monsanto sur les populations vietnamiennes, ou voir un enfant autiste en sachant que cela est induit par les vaccins, mon cœur se met en mode surcharge.

Vous ne voulez pas cette réalité dans votre monde.

Les rangées de cercueils (la plupart transportant des drogues d'Afghanistan, ne soyez pas bêtes) des jeunes américains revenant d'une guerre conçue délibérément ingagnable me donne aussi la nausée.

Il y a aussi les chemtrails, les OGM, Fukushima et le reste, sans parler de choses comme le contrôle mental et les abus rituels et on peut vraiment décrocher.

Mais je ne vais pas fermer mon cœur. En fait j'ai besoin de faire le contraire.

Il y a une grande force dans l'empathie.

L'ordre du jour est de désensibiliser

Les sentiments sont de puissants moteurs. Ils sont également transmetteurs. Nous ne pouvons nous permettre de baisser les bras, peu importe le barrage d'information dégradante que l'élite nous balance. C'est pourquoi s'informer et connaître est si important. En comprenant le ''qui, quoi, comment et pourquoi'' cela fait qu'on peut intelligemment prendre de la distance et maintenir sa conscience éveillée.
Mais c'est bien d'être touché personnellement. C'est une blessure et cela fait partie de notre expérience ici. Nous savons aussi qu'il y a bien plus au-delà de tout ceci qui nous garde dynamique.
On dit que de nombreuses infirmières s'endurcissent après avoir vu tant de souffrance. Elles ne ressentent plus comme autrefois, elles pensent qu'elles ne peuvent se le permettre. Je ne sais pas, ce ne doit ps être facile de voir ce genre de souffrance jour après jour. Mais s'endurcir est autre chose.

Une grande partie du monde est traumatisée
Souvenez-vous que tous les pays vivent dans un état de vision constante de la souffrance. Aimeriez-vous être un afghan, un irakien ou un libyen, et voir votre peuple massacré et le monde autour de vous démoli par des gens déclarant qu'ils vous sauvent ? Aimeriez-vous vivre en Iran ou en Syrie sachant que vous n'avez rien fait de mal et que des tyrans répandent des mensonges sur vous et menacent d'envahir et de détruire votre nation et peut-être votre famille ?

Pendant ce temps la farce terroriste continue sa marche en soumettant les populations par des campagnes de peur médiatisées et des mises en scène d'événements terroristes. Même ceux qui ne sont pas en guerre se retrouvent soudain dans l'arène avec des épouvantails terroristes fantômes à chaque coin de rue pour justifier des répressions fascistes.

En réalité ce sont des sales types qui pointent le doigt sur les innocents qu'ils veulent gouverner. Chez eux et à l'étranger. Un mensonge total et complet et l'inverse de ce qu'on dit du monde.

Nous ne pouvons pas succomber
Nous devons rester aimants. Nous devons garder notre sens de l'humour. Nous devons garder une santé mentale dans cet environnement diabolique et fou.

Alors que toute raison a basculé en nous donnant ce cauchemar orwellien, nous ne pouvons succomber au barrage de leurs mensonges tordus, leurs inférences, intimidations et fausses suppositions rusées et déductions. Nous devons rester vivants et éveillés.

Nous ne pouvons dormir comme les masses qui ont refusé de voir la douloureuse vérité. La nôtre est de voir, ressentir, exprimer et sympathiser.
Une vraie conscience ne peut faire autrement.
Et des actes sages, aimants qui font la différence suivront naturellement.
Continuez d'oser aimer.

SOURCE

Traduit par Héliossource français

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