dimanche 2 septembre 2012

LA PSYCHIATRIE MODERNE : UNE VRAIE FOLIE !



Un documentaire américain intitulé « Psychiatrie, une industrie de mort » et produit par la Citizen Comission for Human Rights (CCHR) fait grand bruit aux Etats-Unis.
Il y a cent ans, dans les asiles d’aliénés, on voyait des patients enchaînés ou ligotés dans des camisoles de force, battus ou soumis à des jets d’eau glacée, enfermés des cages et privés de tous droits et de tout protection légale, vivant dans des conditions pire que celle des criminels des prisons alors qu’ils n’avaient commis aucun crime, transgressé aucune loi.
Les psychiatres étaient tout puissants. Ils pouvaient utiliser tous les moyens qu’ils inventaient pour soumettre leurs patients afin que ceux-ci perdent toute individualité et ne soient plus que des zombies apathiques et obéissants. La plupart des « traitements psychiatriques» n’étaient rien d’autre que de la torture sous différentes formes. Le docteur Benjamin Rush, considéré comme le père de la psychiatrie américaine, publia le premier traité de psychiatrie en 1812, dans lequel il expliquait que la masturbation était la cause la folie. Il préconisait de vider les malades des quatre cinquièmes de leur sang pour calmer le cerveau, de cautériser les organes génitaux ou de les immobiliser dans du plâtre, d’attacher les patients dans des « chaises de contention » dans lesquelles ils ne pouvaient pas bouger.
Les psychiatres firent toutes sortes d’expériences avec les malades qui servirent de cobayes pour des traitements bizarres et cruels. En 1927, un professeur de psychiatrie autrichien reçut le prix Nobel pour ses expériences consistant à injecter la malaria à ses patients. Il croyait que cela allait leur permettre de guérir leur folie ! Puis ce fut le mode de la psychochirurgie. Egas Moniz, un professeur portugais eut le prix Nobel en 1949 pour ses études sur la lobotomie : l’ablation du lobe frontal rendait les malades dociles et calmes. On estime à plus de 113.000 le nombre de lobotomies qui furent pratiquées dans le monde, rendant les « fous » totalement apathiques et sans plus aucune individualité. En 1938, le psychiatre italien Ugo Cerletti inventa les électrochocs, qui devinrent, pendant des années, le nec plus ultra des traitements psychiatriques. Le célèbre écrivain Ernest Hemingway, à sa sortie de la clinique Mayo où il avait reçu 20 électrochocs, se suicida. Bien qu’aucune étude n’ait jamais montré que cette thérapie barbare puisse avoir la moindre efficacité thérapeutique, deux millions de malades reçoivent encore des séances de ce genre dans le monde. Aux Etats-Unis, c’est un marché de cinq milliards de dollars chaque année !
Les psychiatres connaissent les effets secondaires des médicaments chimiques qu’ils prescrivant mais ils n’en tiennent pas compte car ce qui est important pour eux n’est pas que le malade guérisse mais qu’il soit calme et obéissant, « normalisé ». Les diagnostics psychiatriques se font d’après des symptômes décrits dans les manuels de psychiatrie qui ont été écrits par des médecins payés par l’industrie pharmaceutique. C’est ainsi qu’un enfant tout simplement actif, curieux et vivant peut être diagnostiqué comme hyperactif et mis sous Ritaline, un médicament dont les effets secondaires sont des arrêts cardiaques, des épisodes psychotiques et des suicides. Des millions d’enfants dans le monde sont soumis à ce médicament qui est une drogue légale aussi toxique que la cocaïne ou l’héroïne mais qui, grâce au lobbying intense des grands trusts pharmaceutique auprès des médecins, de enseignants et des politiciens a pu se répandre comme une traînée de poudre (www.cchrflorida.org). (Lire : Hyperactivité et déficit d'attention de l'enfant : Comprendre plutôt que droguer du docteur Françoise Berthoud)
Tous les traitements chimiques font baisser l’immunité et aggravent les maux qu’ils sont censés combattre puisqu’ils privent les patients de l’éducation dont ils auraient besoin pour savoir gérer eux-mêmes leurs émotions et leurs pensées. Au lieu d’éduquer on a préféré mettre les patients dans ces « camisoles de force chimiques » que sont les neuroleptiques et les transformer en zombies pour le restant de leurs jours.
Formidable opération financière pour les compagnies pharmaceutiques qui fabriquent ces « médicaments » mais quel drame pour ces millions de malades mentaux privés de toute possibilité de se guérir, ces malades que suivent des psychiatres inconscients, ignorants, persuadés par leurs études et par les informations (et les nombreux cadeaux) des labos qu’il n’y a pas de thérapies valables et scientifiques autres que celles proposées par la chimie toute puissante. La psychoneuroimmnologie, la sophrologie, l’hypnose, la relaxation, la visualisation, les thérapies par le mouvement, le chamanisme, la gestion des émotions, le rêve éveillé, les psychologies humanistes et transpersonnelles, tout cela est balayé d’un revers de manche. Seuls les neuroleptiques sont admis ! Allez dans n’importe quel hôpital psychiatrique et vous verrez qu’à part un peu d’ergothérapie, parfois, seule la chimie règne !
Dans un proche futur on regardera la psychiatrie matérialiste actuelle comme on regarde les bûchers de l’inquisition du moyen-âge, avec un mélange d’incrédulité et d’effroi. Comment une telle folie a-t-elle été possible ?
 
Lire Eloge de la folie douce de CT Schaller qui montre comment des malades mentaux peuvent, en apprenant à gérer leur folie, devenir d’excellents thérapeutes !

2 commentaires:

  1. Bravo pour votre dénonciation de la barbarie de la psychiatrie.

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  2. C'est bien. Vous avez le courage de dénoncer les agissements pervers de la psychiatrie.

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